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Lumière sur… Le dernier été de Raymond Radiguet à Piquey

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En 2023, le monde littéraire célèbrera les anniversaires du duo emblématique Jean Cocteau et Raymond Radiguet : les 120 ans de la naissance de Radiguet (en juin), les 60 ans de la mort de Cocteau (en octobre) et les 100 ans de la mort de Radiguet (en décembre).

Il est un anniversaire que notre Presqu’île ne peut oublier : le centenaire de la correction du dernier roman de Radiguet. Le jeune écrivain, tout juste auréolé du succès de son premier roman Le Diable au Corps, passe le dernier été de sa courte vie à l’Hôtel Chantecler de Grand Piquey.

Raymond Radiguet, un prodige littéraire

Raymond Radiguet naît le 18 juin 1903 à Saint-Maur-des-Fossés (Seine). L’aîné de sept enfants, il est le fils de l’illustrateur humoristique Maurice Radiguet (1866-1941).

À 15 ans, Radiguet abandonne définitivement ses études et se lance dans le journalisme. Il signe quelques contes dans Le Canard enchaîné et publie quelques dessins humoristiques dans L’Intransigeant et Le Rire. Tout en étant journaliste, il continue à composer des poèmes.

A Paris, il fréquente les intellectuels et les artistes comme Max Jacob, Pierre Reverdy, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Jean Hugo, Georges Auric, etc. En 1918, Radiguet fait la connaissance de Jean Cocteau – un véritable tournant dans sa vie et sa carrière. Charmé par les poèmes de Radiguet, Cocteau le conseille, l’encourage, l’aide à publier ses vers.

C’est Cocteau qui lui fait découvrir la côte noroit. Pendant les étés 1920, 1921 et 1923, Raymond Radiguet et ses amis s’installent dans l’hôtel Chantecler de Piquey, un petit village de pêcheurs. Sur cette terre « sauvage », loin de Paris et de ses tentations, Radiguet se consacre entièrement à son art.

Son premier roman, Le Diable au Corps, est publié en mars 1923. Raymond Radiguet n’a même pas encore 20 ans. Le livre fait scandale à l’époque. C’est le récit d’une histoire d’amour entre Jacques, un jeune garçon de 15 ans, et Marthe, une jeune femme de 18 ans dont le mari se bat sur le front durant la Première Guerre mondiale. L’histoire fait écho à la propre liaison de Radiguet avec Alice Saunier, une jeune institutrice de neuf ans son aînée, voisine de ses parents, qui lui donne des leçons particulières. Son fiancé se trouve au front. La liaison entre l’adolescent de 14 ans et la jeune femme ne dure qu’un an (avril 1917 – 1918). Le livre est pourtant un grand succès de librairie et plus de 100 000 exemplaires sont vendus en trois mois.

L’été 1923 et Le Bal du comte d’Orgel

La première version du Bal du comte d’Orgel est écrite au Lavandou entre mai et novembre 1922. Raymond Radiguet la corrige à Piquey entre juillet et octobre 1923.

Cocteau et Radiguet arrivent à l’Hôtel Chantecler le 9 juillet 1923. Dans une lettre à son père, Radiguet indique s’être « mis aussitôt au travail, et corrige Le Bal du Comte d’Orgel qui je crois sera un bien long roman. Il y a des parties que je compte refaire énormément. Enfin il y a quelque travail ! ». Le lendemain, il décrit Piquey au compositeur Francis Poulenc :

« Je suis sur le balcon. A côté de moi, monsieur Auric tout nu, tape des lettres à la machine. Jean est étendu sur la plage. Tous ces jours-ci, j’ai paressé, mais dès aujourd’hui, je vais me mettre au travail. Et quel travail ! Une longue préface au recueil de mes poèmes qui paraissent chez Grasset . Puis le remaniement de mon roman Le Bal du comte d’Orgel qui parait en novembre. Et sans doute quelques nouvelles, à moins que je ne me laisse encore tenter par le roman. »

Grand Piquey – L’Hôtel Chanteclerc (23-09-1929, fonds François Bisch, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Le duo est bientôt rejoint par les Hugo le 25 juillet en soirée, de retour d’un séjour en Touraine. Le peintre Jean Hugo n’est autre que l’arrière-petit-fils de l’écrivain Victor Hugo. Sa femme Valentine Hugo, née Gross, est également une artiste peintre et illustratrice. C’est toute une colonie littéraire qui envahit les chambres du petit hôtel en bois, comme le raconte Radiguet à son père (vers fin juillet 1923) :

« Nous sommes maintenant au Piquey assez nombreux. Mademoiselle Natanson qui était venue passer une quinzaine est partie hier. Peut-être que Grasset viendra me voir. Les Hugo sont ici, Gouy d’Arsy, Greely. Je polis le Bal du Comte d’Orgel. Je l’ai montré à Bolette Natanson et madame Hugo. Il semble avoir fait sur elles une certaine impression. Pour moi c’est bon signe car je crois que le vrai public des romanciers, c’est les femmes. Grasset ne connaît pas encore le roman. Je ne veux lui montrer que complètement fini. Je ne sais pas encore ce que je déciderai ; si je le montrais à la Revue de Paris, ou bien s’il voudra le faire paraître tout de suite en volume. »

Notes :

Georges Auric (1899-1983) est un compositeur français, ami de Cocteau, Radiguet et des Hugo. Radiguet lui dicte son manuscrit du Bal du Comte d’Orgel tandis qu’Auric le tape à la machine.
Bernard Grasset (1881-1955) est un éditeur français. Il publie, entre autres, les œuvres de Raymond Radiguet, Blaise Cendrars, Jean Giono ou André Malraux. On lui doit le passage aux tirages des livres à 10 000 exemplaires (entre 2 000 et 2 500 auparavant) et la publicité littéraire. Il clamait : « il ne faut pas dire : Radiguet est un génie, mais : il a quinze ans ! ».
Bolette Natanson (1892-1936) est une architecte et décoratrice d’intérieur.
L’aristocrate François de Gouy d’Arsy (1883-1941) partage sa vie avec le peintre américain Russell Greeley (1878-1956).

La bande d’amis entend bien se divertir. Un piano est loué pour Auric. La livraison d’Arcachon à Piquey en pinasse est une véritable expédition. Il faut prendre en compte la marée, extraire le piano de la pinasse et le porter jusqu’à l’hôtel à l’aide de larges sangles.

Livraison du piano sur la plage de Piquey, été 1923 (fonds Luc Dupuyoo, Archives municipales de Lège-Cap Ferret)

Lundi 30 juillet 1923, Radiguet frôle le drame. Parti nager dans le Bassin, il manque de se noyer et il ne doit sa survie qu’à des pêcheurs qui le ramènent titubant à l’hôtel. Il se remet aussitôt au travail comme si rien ne s’était passé. De même, Cocteau ne mentionne pas l’accident dans la correspondance qu’il échange avec sa mère. Valentine Hugo confiera plus tard que tous ressentaient alors « un malaise inexplicable, à la fois physique et moral. » Comme un signe prémonitoire des évènements à venir ?

Ses amis sollicitent une lecture publique de son nouveau roman. Radiguet refuse, le manuscrit devant encore être travaillé. Il consent cependant à leur lire le tout début de son roman. Cette séance de lecture, le 3 août, est racontée par Cocteau dans une lettre à sa mère :

« Hier, Radiguet lisait son livre à Valentine sur le balcon. J’écoutais de ma chambre. C’est extraordinaire […]. Le drôle de la chose, c’est que Valentine, redingote de soie mauve, chapeau de cheval antimouches, bas de coton rose, main d’ivoire, pantoufles noires, se croyait l’héroïne, toussait, pouffait, se cachait la figure, etc. Le mari ne ressemble, hélas ! que trop à Etienne (de Beaumont). Elle trouve qu’il ressemble à Jean (Hugo). C’est prodigieux. »

Le peintre André Lhote et sa femme, amis de Jean Cocteau, arrivent à Piquey dans l’après-midi du 13 août.

Le 14 août, la presse annonce la mort de l’éditeur Bernard Grasset, décédé à Paris à la suite d’une embolie. Or, il n’en est rien, Grasset est toujours bel et bien vivant ! L’Intransigeant publie même une nécrologie détaillée, avec la date et le lieu de l’inhumation. L’erreur est rétablie le lendemain et vient de la similitude entre les noms de Bernard Grasset et Bernard Gravier, un épéiste. On tient le téléphone pour responsable. A Piquey, Radiguet et ses amis ne lisent pas les journaux. La nouvelle ne leur est donc pas parvenue. Elle aurait pu sinon jeter le jeune écrivain dans le désarroi – Grasset lui versant une rente mensuelle de 1 500 francs à valoir sur ses droits d’auteur.

Le 16 août, jaloux du journal intime que tient Jean Hugo depuis quatre ans, Radiguet commence le sien. Ce genre littéraire est nouveau pour lui mais il l’abandonne trois jours plus tard. En voici un extrait :

« Ce matin écrit lettres à (l’éditeur) Kahnweiler, à Gallimard, pour poèmes. Passé plusieurs heures à écrire les quatre lignes avant-propos du Bal d’Orgel. Prétentieuses comme il faut. L’après-midi, allons tous à Arcachon, sauf Jean C. Sous la pluie ville abominable. Le coiffeur me coupe l’oreille droite. Acheté (chez le libraire) La Geôle, choix de Moréas, Le Deuil des primevères de Francis Jammes.
Dans le bateau en revenant lis Moreas (ainsi ce vers Cantil 1886 ‘Mon regard fatigué contemple l’horizon monotone à travers les barreaux d’une geôle’).
Vraiment pas bon. (n’en déplaise à Cocteau) Constaté influences sur l’Alcools d’Apollinaire. On a froid dans le bateau. Reçu hier lettre de Bronja . »


Raymond Radiguet, extrait de son court journal, 16-18 août 1923 (Maison de ventes aux enchères ADER)

Le séjour n’est pas de tout repos pour le jeune écrivain. Le 21 août, Cocteau trouve

« le pauvre Radiguet en larmes dans sa chambre – après deux heures d’interrogation, il m’a fait cette réponse terrible : je ne reçois plus jamais des miens une lettre désintéressée. […] On n’imagine pas une chose plus triste. Une mère aimante mais froide, un père qui l’adore mais qui se trouve tentée par la première odeur de chance, des frères et sœurs cupides, comme tous les enfants français. […] Pour se remettre de ses désillusions, le soir même R. a bu du cognac et il avait une figure lointaine, vague, qui faisait mal. »

Vers la fin du mois d’août, Le Bal du Comte d’Orgel est presque achevé. Radigué est soulagé et il en fait la lecture à ses amis.

Un temps hivernal s’installe dans les premiers jours de septembre. Radiguet ne se sent pas bien : tête lourde, fièvre, violentes douleurs au ventre. Le bouillon et le riz ne calment pas ses maux.

Jean et Valentine Hugo quittent Piquey le 13 septembre sans savoir que c’est la dernière fois qu’ils voient Radiguet.

Le 21 septembre, Radiguet rend compte de ses projets à sa tante Eugénie Cordonnier :

« Je travaille pas mal. Mon gros travail de cet été, c’est la mise au point de mon prochain roman : Le bal du comte d’Orgel qui va paraitre à la rentrée. Je pense qu’il ne choquera pas comme le Diable au Corps ! Je vais publier après ce livre le recueil de mes poèmes, et deux ou trois longues nouvelles, auxquelles j’ai commencé à travailler et qui seront prêtes en octobre. Je n’ai pas l’impression de perdre beaucoup de temps, bien que ce travail me laisse le loisir de longues heures au soleil au bord de la mer. Autant de questions. » 

A la fin septembre, Cocteau « aide Radiguet à nettoyer son roman. Le temps passe, aujourd’hui ‘il pleut’. Je retape le roman de Radiguet et je lis Les Fables de La Fontaine. » 

Le mal de Radiguet s’accroit. Rentrés au mas de Fourques, Jean Hugo donne de leurs nouvelles. Valentine est hospitalisée d’urgence pour une typhoïde avancée. La maladie provoquera une péritonite, dont elle est opérée le 10 décembre. Personne ne fait le lien avec l’état de santé de Radiguet. 

Retour à Paris

Cocteau et Radiguet partent le 10 octobre pour Paris. Cocteau y a pris rendez-vous chez un médecin (ils n’en ont pas vu à Arcachon). Radiguet donne le manuscrit du Bal du Comte d’Orgel à son éditeur. Il s’installe avec Bronja Perlmutter, qu’il compte épouser, dans le luxueux hôtel Foyot.

Note : 

Bronja Perlmutter (1906-2004) est une jeune orpheline d’origine juive russo-polonaise exilée à Paris. Elle pose, parfois nue, pour des peintres comme Man Ray ou Picasso. Elle est la dernière compagne de Raymond Radiguet. En 1926, elle épouse le cinéaste René Clair.

A la fin d’octobre, Radiguet se rend à la mairie de Saint-Maur-des-Fossés pour une formalité de conscription. Il est censé intégrer le 306ème Régiment d’artillerie de 75 porté à Troyes pour y effectuer son service militaire. Bernard Grasset l’accompagne en voiture. L’éditeur se rappellera longtemps de ce qui fut leur dernière conversation :

« J’étais au volant. Ce jour-là, il s’abandonna encore plus que de coutume, s’étendant longuement sur l’état d’écriture où se trouvait Le Bal d’Orgel. Il me parla à ce propos de certains ‘mots provisoires’ qui figuraient dans le texte qu’il m’avait montré peu avant. Et cela, comme s’il se fût agi pour moi de donner à son texte sa forme définitive. La chose me troubla. […] Il me parla de l’état qu’il jugeait imparfait de son ouvrage, en cours d’écriture, d’une façon inquiète qui me frappa. Au retour, comme nous traversions le bois de Vincennes, il dénoua son cache-col et me le tendit « pour que je le garde, me dit-il, en souvenir. »

A la mi-novembre, Grasset obtient un sursis pour l’incorporation de Radiguet jusqu’à fin décembre.

Radiguet reprend sa vie nocturne à Paris. L’écrivain et journaliste littéraire Maurice Martin du Gard s’en souvient :

« Il doit être une heure. Cocteau vient de lui dire : ‘Ne prenez pas froid, rentrez vite à votre hôtel, vous allez vous enrhumer’. Fâché d’être pris, cette fois encore, pour un petit garçon, il ne l’écoute pas. Nous marchons longtemps. Les voitures des maraîchers ébranlent l’avenue luisante. Le chapeau enfoncé, les épaules minces et carrées, il allume timidement une cigarette qui colle à sa lèvre gercée. La tête en avant, le voici qui part dans la nuit. Pourquoi, seul, s’en est-il allé si loin ? »

Le 28 novembre, Radiguet se rend aux obsèques de Philippe Daudet, fils de Léon et petit-fils d’Alphonse. L’assistance remarque la mauvaise santé de l’auteur, excessivement pâle sous son chapeau melon.

Absorbé par son travail, Radiguet ne se soigne pas. Début décembre, il est contraint de s’aliter. Le docteur Capmas, médecin de Cocteau, lui annonce que ce n’est qu’une mauvaise grippe et il lui prescrit des grogs. Terrible erreur…

Ses amis viennent s’enquérir de sa santé. Joseph Kessel, à qui Radiguet avait confié un jeu d’épreuves de son roman, lui rend visite :

« Il souffrait beaucoup. Sa tête charmante remuait faiblement sur l’oreiller et sa voix avait de la peine à séparer les syllabes. Malgré cela, quand il vit le paquet de feuilles imprimées que je tenais à la main, il y eut dans ses yeux de myope, à la fois vagues et perçants, pâles et profonds, une sorte de question avide. […] Près de la mort, il ne songeait qu’à son livre et il attendait un premier et bien faible jugement avec l’espoir et la crainte touchante des enfants anxieux. Je lui dis mon admiration sans réserve et le grand tressaillement que son livre m’avait donné, le tressaillement qui secoue lorsque, brusquement, se révèle un chef d’œuvre. »

L’état de Radiguet empire. Le médecin de Coco Chanel est appelé à son chevet. Le diagnostic tombe aussitôt : le jeune homme a contracté la fièvre typhoïde. Il est transporté dans une clinique de la rue Piccini. Malheureusement, le diagnostic arrive trop tard.

Le 9 décembre, le jeune homme se met à délirer. Il décède le 12 décembre 1923 à 5 heures du matin. Sa mère, atteinte elle aussi de la typhoïde, dort dans une chambre voisine. La veille, Radiguet a reçu la visite de l’abbé Mugnier, le pasteur de la vie mondaine et littéraire parisienne.

La messe d’enterrement se tient le 14 décembre à l’église Saint Honoré d’Eylau. Raymond Radiguet est enterré au cimetière du Père Lachaise. Parmi ses amis, les Hugo, loin de Paris, ne viennent pas aux obsèques. Valentine Hugo confiera 30 ans plus tard :

« Notre désespoir fut immense. Jean Hugo, le visage caché dans ses bras repliés appuyés sur mon lit, pleurait silencieusement comme un enfant malheureux. Et moi qui ne pouvais bouger, étendue sur le dos, je laissais mes larmes couler… Ce fut notre première douleur commune. Elle me tord toujours le cœur. »

Cocteau, très abattu par la mort de son ami, est prostré chez lui.

Après la mort de Radiguet, Cocteau reprend et remanie le roman avec l’aide de Joseph Kessel. Le Bal du comte d’Orgel est mis en vente à partir du 5 juillet 1924, 7 mois après la mort de l’auteur. Le premier tirage de 15 000 exemplaires est épuisé le mois même.

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Les Archives municipales de Lège-Cap Ferret :

  • Fonds Luc Dupuyoo
  • Fonds François Bisch

Retrouvez la collection de cartes postales anciennes de François Bisch sur son site : https://www.ferretdavant.com/index.php

Médiathèque de Petit-Piquey :

  • Radiguet, l’enfant avec une canne, François Bott, Flammarion, 1995
  • Raymond Radiguet ou la jeunesse contredite 1903-1923, Marie-Christine Movilliat, Bibliophane-Daniel Radford, 2000
  • Sur les pas de Cocteau et Radiguet, Collectif, Réseau Lalan, 2003
  • Cocteau-Radiguet : Sous le soleil du Cap Ferret, Denis Blanchard-Dignac, Editions Cairn, 2017

RetroNews, le site de presse ancienne de la BnF :

  • L’Intransigeant, 15 août 1923
  • Le Journal, 17 août 1923
  • « Le Bal » de Joseph Kessel, dans Le Figaro, 14 juillet 1924

Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF :

  • « Raymond Radiguet » de Bernard Grasset, dans Comoedia, 11 décembre 1943

 

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