- Démarches et infos pratiques
- Vos démarches en ligne
- Formalités – Actes
- Droits et démarches pour les particuliers
- Démarches administratives pour les associations
- Démarches administratives pour les PME et les indépendants
- Évènement de vie : les étapes pour bien mener vos démarches
- Formalités – Actes
- Vos démarches en ligne
- Accueil
- Démarches et infos pratiques
- Vos démarches en ligne
- Formalités – Actes
- Évènement de vie : les étapes pour bien mener vos démarches
Fiche pratique
Obligation alimentaire liée au mariage : époux(se), beaux-parents....
Vérifié le 18/07/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice
L'obligation alimentaire est une aide matérielle due à son époux(se) qui n'est pas en mesure d'assurer sa subsistance. Elle est considérée comme un devoir de secours qui se manifeste par une entraide conjugale, qui peut être assurée par les enfants, gendres ou belles-filles. Son montant varie en fonction des ressources de celui qui la verse et des besoins du demandeur.
L'obligation alimentaire est une aide matérielle due à son époux(se) qui n'est pas en mesure d'assurer sa subsistance. Elle est considérée comme un devoir de secours qui se manifeste par une entraide conjugale.
L'obligation alimentaire peut être respectée en nature (par exemple : hébergement gratuit, nourriture) ou par une pension versée en argent.
L'obligation alimentaire est due à l'époux(se).
En cas de séparation de corps ou de fait, le devoir de secours est maintenu à l'égard de l'époux(se).
Le juge aux affaires familiales (Jaf) fixe la pension alimentaire en faveur de l'époux(se) qui est dans le besoin, sauf s'il est responsable de la séparation et qu'il a manqué gravement à ses obligations.
L'obligation alimentaire prend fin en cas de divorce.
L'obligation alimentaire s'étend aux parents de l'époux(se).
L'obligation alimentaire s'étend à l'époux(se) de son enfant. Ainsi les gendres et les belles filles sont tenus à l'obligation alimentaire envers leurs beaux parents et réciproquement.
Besoin du créancier
Celui qui réclame l'aide alimentaire (le créancier) doit être dans le besoin, qui est déterminé par l'impossibilité de pourvoir à sa subsistance par les biens personnels ou par le travail.
Le besoin est alimentaire, c'est-à-dire qu'il comprend tout ce qui est nécessaire à la vie courante (nourriture, vêtements, chauffage, éclairage, logement, santé), mais aussi les frais de dernière hospitalisation.
Le créancier ne doit pas être en mesure d'assurer, par ses moyens, sa subsistance.
Ressources du débiteur
Celui à qui on réclame l'aide (le débiteur) doit avoir des revenus suffisants. Toutes ses ressources seront prises en compte.
- En cas de désaccord
- En cas d'accord entre le créancier et le débiteur
En cas de désaccord, c'est le Jaf qui est compétent.
Le juge peut être saisi, pour fixer l'obligation alimentaire, notamment en cas de désaccord entre les parties.
La demande est faite par l'époux créancier dans le besoin par assignation par huissier contre son époux débiteur ou l'allié en ligne directe débiteur de l'obligation.
Le juge compétent est le Jaf du tribunal où demeure le créancier ou de celui où demeure le débiteur.
Le juge peut également être saisi par requête remise ou adressée au greffe, ensemble ou par une partie seulement.
L'époux demandeur doit prouver qu'il est dans le besoin et établir que son époux ou l'allié en ligne directe a des ressources suffisantes pour lui verser une pension alimentaire.
C'est au débiteur d'apporter la preuve des charges qu'il invoque pour s'exonérer.
Le tiers ayant subvenu aux besoins du créancier peut se retourner contre l'époux débiteur alimentaire.
Le juge se place à la date où il statue pour apprécier besoins et ressources et tient compte de la situation des parties (âge, charges familiales, état de santé...).
L'assistance d'un avocat n'est pas obligatoire.
Où s’adresser ?
La demande peut être faite directement auprès de l'époux(se), l'enfant, petits-enfant, parent, grand-parent, arrière-grand-parent.
L'obligation alimentaire peut être attribuée d'un commun accord entre l'époux créancier et l'époux débiteur ou l'allié en ligne directe.
Dans ce cas, la saisine du juge n'est pas nécessaire.
Le débiteur qui ne verse pas, pendant plus de 2 mois, au créancier la pension alimentaire commet un délit d'abandon de famille, qui est passible d'une peine d'emprisonnement de 2 ans au plus et de 15 000 € d'amende au plus.
Une lettre doit être adressée par le créancier (demandeur) au procureur de la République du tribunal dont dépend le domicile du demandeur ou celui de son débiteur. Cette procédure de saisie permet, sur intervention d'un huissier de justice, de prélever à la source la somme nécessaire à l'obligation alimentaire.
Où s’adresser ?
L'obligation alimentaire prend fin en cas de divorce ou en cas de décès de l'époux et des enfants issus de l'union. Si les époux n'ont pas eu d'enfant ensemble, le décès de l'un des époux fait disparaître l'obligation alimentaire de l'époux survivant.
Code civil : articles 203 à 211
Obligations qui naissent du mariage
Code civil : articles 212 à 226
Obligation de secours entre époux (article 212)
Code civil : articles 363 à 370-2
Obligations de l'adopté et de l'adoptant (article 367)
Code pénal : articles 227-3 à 227-4-1
Abandon de famille
Code de procédure civile : articles 42 à 48
Compétence territoriale du juge
Code de l'action sociale et des familles : articles L132-1 à L132-12
Récupération (article L132-6)
Code de l'action sociale et des familles : articles L228-1 à L228-6
Obligations des père, mère et ascendants d'un enfant pris en charge par le service de l'aide sociale à l'enfance (article L228-1)
Code de l'action sociale et des familles : articles R132-9 à R132-10
Mise en jeu de l'obligation alimentaire
© Direction de l'information légale et administrative
comarquage developpé par baseo.io