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Fiche pratique
Arrêt maladie d'un fonctionnaire : congé de maladie ordinaire (CMO)
Vérifié le 04/06/2019 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Si vous êtes dans l'impossibilité d'exercer vos fonctions en cas de maladie ou suite à un accident, vous devez transmettre un arrêt de travail à votre employeur. Vous avez droit à des congés de maladie ordinaire (CMO). Pendant ces congés, vous percevez tout ou partie de votre rémunération, sous réserve du respect de certaines conditions.
Vous pouvez être placé en congé pour maladie ordinaire (CMO) lorsqu'un médecin, un dentiste ou une sage-femme vous prescrit un arrêt de travail.
Vous devez adresser à votre administration les volets n°2 et 3 de l'avis d'arrêt de travail dans les 48 heures suivant son établissement. Toutefois, ce délai d'envoi peut être dépassé si vous justifiez :
- soit d'une hospitalisation,
- soit de l'impossibilité de transmettre l'avis dans ce délai (vous disposez alors de 8 jours suivant l'établissement de l'avis pour vous justifier).
Vous conservez le volet n°1.
Cet avis indique la durée probable de l'incapacité de travail.
En cas de non respect du délai de 48 heures, votre employeur vous informe du retard par courrier. Celui-ci précise également que vous risquez une réduction de votre rémunération égale à 50 % en cas de nouvel envoi au-delà du délai dans les 24 mois suivant l'établissement du premier arrêt de travail. La réduction de la rémunération s'applique sur le traitement indiciaire brut dû pour la période comprise entre la date d'établissement de l'avis d'interruption de travail et sa date d'envoi. Les primes et indemnités sont également réduites de 50 %, sauf exceptions (supplément familial de traitement, avantages en nature, prise en charge partielle des frais de transport domicile-travail, etc.).
La durée de vos droits à CMO peut atteindre 1 an maximum.
Vous percevez votre traitement indiciaire en intégralité pendant 3 mois (consécutifs ou fractionnés).
Pendant les 9 mois suivants, le traitement indiciaire est réduit de moitié.
En cas de congé maladie fractionné, le calcul des droits à plein traitement (90 jours) prend en compte la durée des congés de maladie ordinaire obtenus au cours des 12 mois précédant le nouvel arrêt maladie.
Exemple : pour un arrêt de travail débutant le 15 octobre d'une année donnée, l'administration comptabilise les jours calendaires où vous avez déjà été en congé maladie ordinaire depuis le 16 octobre de l'année N-1. Si vous n'avez pas été en congé maladie ordinaire, vous êtes payé à plein traitement. Si vous avez déjà été en congé maladie pendant 90 jours, vous serez payé à demi-traitement.
Attention :
la rémunération est versée seulement à partir du 2
Traitement indiciaire | Indemnité de résidence (IR) | Supplément familial de traitement (SFT) | Nouvelle bonification indiciaire (NBI) | Primes et indemnités | |
Fonction publique d'État | 50 % | 100 % | 100 % | 50 % | 50 % |
Fonction publique territoriale | 50 % | 100 % | 100 % | 50 % | Les conditions de suspension ou de maintien des primes et indemnités sont fixées par délibération de la collectivité territoriale. |
Fonction publique hospitalière | 50 % | 100 % | 100 % | 50 % | Aucune disposition ne fixe les règles de maintien ou de suspension des primes et indemnités. |
À savoir
si montant du demi-traitement est inférieur au montant des indemnités journalières de la sécurité sociale, vous avez droit à une indemnité différentielle.
Le temps passé en CMO est sans effet sur :
- les droits à avancement à l'ancienneté,
- la constitution et la liquidation des droits à pension de retraite.
À noter
au-delà d'une certaine durée, les congés de maladie prolongent la durée de stage.
En arrêt maladie, vous devez respecter les obligations suivantes :
- vous soumettre aux visites de contrôle demandées par votre administration ou le comité médical,
- cesser tout travail,
- informer votre administration de tout changement de résidence.
Le non-respect de ces obligations peut entraîner l'interruption du versement de votre rémunération.
En fonction de la durée du congé, votre reprise de fonctions peut être soumise à conditions : examen par un médecin agréé et avis du comité médical.
- Arrêt inférieur à 6 mois
- Arrêt de 6 mois consécutifs
- Arrêt de 12 mois consécutifs
Vous reprenez vos fonctions sans avoir fait vérifier votre aptitude à les exercer.
La prolongation du congé est soumise à l'avis du comité médical. Le congé peut être prolongé de 6 mois maximum.
Le comité médical doit donner son avis sur votre reprise.
Vous reprenez vos fonctions.
Toutefois, si votre état physique ne vous permet plus de reprendre vos précédentes fonctions, votre administration est amenée à adapter votre poste de travail à votre état physique. Si l'adaptation de votre poste est impossible, vous pouvez être reclassé sur un autre poste adapté, si besoin d'un autre corps (à votre demande).
Vous êtes :
- soit mis en disponibilité d'office,
- soit reclassé dans un autre emploi,
- soit reconnu définitivement inapte à l'exercice de tout emploi et admis à la retraite pour invalidité (après avis de la commission de réforme).
La rémunération à demi-traitement est maintenue, si nécessaire, jusqu'à la décision de reprise de service, de mise en disponibilité d'office ou d'admission à la retraite pour invalidité.
Attention :
si vous refusez le ou les postes qui vous sont proposés, sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié, après avis de la CAP.
Loi n°84-16 du 11 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la FPE
Articles 34-2°, 34 bis
Loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la FPT
Articles 57-2° et 4° bis
Loi n°86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la FPH
Articles 41-2° et 41-1
Articles 24 à 27
Articles 14 à 17
Articles 14 à 17
Décret n°93-522 du 26 mars 1993 relatif aux conditions de mise en œuvre de la NBI dans la FPE
Article 2
Décret n°93-863 du 18 juin 1993 relatif aux conditions de mise en œuvre de la NBI dans la FPT
Article 2
Décret n°94-139 du 14 février 1994 relatif aux conditions de mise en œuvre de la NBI dans la FPH
Article 2
Article 24
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