Fiche pratique

Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC)

Vérifié le 30/04/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice

La comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) est une procédure qui permet de juger rapidement l'auteur d'une <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R10272">infraction</a> qui reconnaît les faits reprochés. On parle aussi de <span class="expression">plaider-coupable</span>. Elle est appliquée pour certains <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R49229">délits</a> à la demande du <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R1123">procureur de la République</a> ou de l'auteur des faits. Une peine est proposée à l'auteur des faits par le procureur. En cas d'acceptation, le juge valide la décision. La victime doit être informée de cette procédure.

Le procureur de la République ne peut recourir à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) que si la personne mise en cause est majeure. Elle doit reconnaître les faits qui lui sont reprochés. Sinon, c'est la <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1485">procédure classique</a> qui doit s'appliquer.

La personne doit être poursuivie pour certains <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R49229">délits</a>. Les <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R49230">crimes</a> et les <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R52095">contraventions</a> sont donc exclus.

Les délits suivants ne peuvent pas faire l'objet d'un <span class="expression">plaider-coupable</span> :

  • <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R10272">Infractions</a> punies par une peine de prison de plus de 5 ans (<a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1524">violences</a>, menaces, <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1526">agressions sexuelles</a> et blessures pour homicides involontaires)
  • Délits de presse (<a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F32077">injure</a>, <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F32079">diffamation</a>...)
  • Délits politiques (participation à une manifestation non autorisée par exemple)

Proposition du procureur

Au vu des faits et après enquête, le procureur peut estimer qu'une procédure de CRPC est préférable à une audience classique devant le tribunal correctionnel. Il informe la personne mise en cause ou son avocat des propositions qu'il envisage de faire. La personne mise en cause doit obligatoirement être assistée de son avocat. Si elle n'a pas de revenus suffisants, elle peut demander à bénéficier de <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F18074">l'aide juridictionnelle</a>.

Où s’adresser ?

Le procureur convoque la personne devant lui, en présence de son avocat, et lui propose de mettre en œuvre une ou plusieurs peines si elle reconnaît les faits. Le procureur peut proposer un emprisonnement et/ou une amende.

La durée de l'emprisonnement ne peut pas être supérieure à 3 ans, ni excéder la moitié de la peine encourue. Le montant de l'amende ne peut pas être supérieur à celui de l'amende encourue.

Le procureur peut également proposer d'appliquer tout ou partie de la <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1406">peine complémentaire</a> encourue pour cette infraction (retrait du permis...).

Ces peines peuvent être assorties d'un <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1531">sursis</a>. La personne dans ce cas ne va pas en prison ou ne paie pas l'amende.

Si le procureur propose une peine de prison ferme, il doit préciser si la peine est immédiatement exécutée ou non. Si elle l'est, la personne ira en prison à la fin de l'audience. S'il propose que la peine soit aménagée, la personne sera alors convoquée devant le juge de l'application des peines pour qu'il détermine le mode d'exécution (bracelet électronique, semi-liberté...).

Le procureur peut aussi proposer une peine qui entraîne l'annulation d'un sursis préalablement accordé. Il peut proposer que la condamnation ne soit pas inscrite au <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F14710">bulletin n°2 ou n°3 du casier judiciaire</a>. Il peut proposer qu'une interdiction ou qu'une incapacité résultant automatiquement d'une condamnation (exemple : interdiction du droit de vote) ne s'applique pas.

 À noter

lors d'une <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1456">information judiciaire</a>, le juge d'instruction peut aussi demander une procédure de CRPC. Dans ce cas, il renvoie le dossier au procureur.

Décision de la personne mise en cause

La personne mise en cause peut s'entretenir librement avec son avocat avant de faire connaître sa décision.

Trois solutions sont possibles pour elle. Elle peut accepter la proposition de peine immédiatement, la refuser ou demander un délai de réflexion de 10 jours maximum.

  • Si la proposition est acceptée, le procureur doit saisir un juge (le président du tribunal correctionnel ou un juge délégué) en vue d'une audience <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R55691">d'homologation</a>.
  • Si la proposition est refusée, le procureur saisit, sauf élément nouveau, le <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1485">tribunal correctionnel</a> pour un procès classique, après que le juge ait rendu une ordonnance de refus <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R55691">d'homologation</a>.
  • Si un délai de réflexion est demandé, le procureur peut décider de présenter la personne mise en cause devant le juge des libertés et de la détention. Celui-ci peut ordonner une des mesures suivantes : lancement sous <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F2902">contrôle judiciaire</a>, placement sous <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F2007">bracelet électronique</a>, placement en <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1042">détention provisoire</a> si l'une des peines proposée est égale ou supérieure à 2 mois d'emprisonnement ferme et que le procureur a demandé sa mise à exécution immédiate. Dans ces cas-là, la nouvelle comparution de la personne devant le procureur doit avoir lieu dans un délai compris entre 10 et 20 jours à partir de la décision du juge des libertés et de la détention.

Audience d'homologation

La personne mise en cause et son avocat sont entendus par le juge (le président du tribunal correctionnel ou un juge délégué).

Le juge peut décider d'homologuer (c'est-à-dire valider) ou refuser la proposition du procureur. Il ne peut ni la modifier, ni la compléter. L'audience publique et la décision du président doivent avoir lieu le même jour.

Le juge rend une ordonnance d'homologation. C'est le document qui valide l'accord passé avec le procureur. Il a la même valeur qu'un jugement classique. La présence du procureur n'est pas obligatoire à cette audience.

La décision du juge doit d'abord préciser que la personne est coupable des faits qui lui sont reprochés et qu'elle reconnaît ces faits. Elle indique que la personne accepte la ou les peines proposées par le procureur de la République. Elle doit mentionner que les peines proposées sont justifiées au regard des circonstances de l'infraction et de la personnalité de son auteur.

L'ordonnance est immédiatement exécutoire, elle peut être appliquée dès son prononcé. Si le juge valide par exemple la proposition de peine d'emprisonnement ferme, à l'issue de l'audience la personne part en prison même si elle peut contester cette décision.

L'ordonnance doit être <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R14732">notifiée</a> à l'intéressé, qui dispose d'un délai de <span class="miseenevidence">10 jours</span> pour <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1384">faire appel</a>.

Si la personne condamnée fait appel, la cour d'appel ne peut pas prononcer une peine plus sévère que celle validée lors de l'audience d'homologation.

Si le procureur fait appel, la cour d'appel peut, dans ce cas, prononcer une peine supérieure à celle qui a été validée.

 À noter

la décision de condamnation fait l'objet d'une inscription au <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F14710">casier judiciaire</a> de l'auteur des faits.

Le juge peut refuser l'homologation si la personne ne reconnaît pas les faits et n'accepte pas les peines proposées.

Il peut aussi refuser l'homologation s'il estime que les peines proposées ne sont pas suffisantes par rapport aux circonstances de l'infraction, à la situation de la victime et à la personnalité de l'auteur.

Le juge peut également refuser l'homologation s'il estime au regard des circonstances de l'affaire qu'il est nécessaire de tenir une audience correctionnelle ordinaire. C'est le cas par exemple lorsque les déclarations de la victime apportent de nouveaux éléments sur les faits ou sur la personnalité de l'auteur.

En cas de refus d'homologation, le procureur saisit, sauf élément nouveau, le <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F2189">tribunal correctionnel</a> en vue d'un procès classique.

La victime doit être informée sans délai de la mise en œuvre de la procédure avant l'audience d'homologation.

La mise en place d'une CRPC n'empêche pas la victime d'obtenir une indemnisation. Elle peut <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1435">se constituer partie civile</a> et demander <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1422">l'indemnisation de son préjudice</a> par le paiement de <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R12532">dommages et intérêts</a> avant ou au cours de l'audience d'homologation.

Elle est entendue lors de cette audience si elle est présente. Sa présence n'est cependant pas obligatoire à l'audience d'homologation.

En son absence, elle doit avoir fait parvenir sa constitution de partie civile et sa demande d'indemnisation pour le jour de l'audience. Le juge peut accepter ces demandes ou les refuser.

Si elle le souhaite, elle peut être assistée par un avocat. Elle peut demander à bénéficier de l'aide juridictionnelle si ces revenus sont insuffisants.

Où s’adresser ?

Le président du tribunal décide du montant de l'indemnisation. La victime peut <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=F1384">faire appel</a> de cette décision dans les <span class="miseenevidence">10 jours</span> après sa <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R14732">notification</a>.

  À savoir

si la victime n'a pas demandé une indemnisation lors de l'audience d'homologation, le procureur doit l'informer qu'elle peut poursuivre l'auteur des faits devant le tribunal correctionnel par <a href="https://www.ville-lege-capferret.fr/particulier/?xml=R52112">citation directe</a>. Le tribunal prendra une décision uniquement sur l'indemnisation de la victime, et non sur une peine de prison ou une amende.

Restez connecté(e)

Restez informé, inscrivez-vous à notre lettre d’information, je m’inscris !

Gabriel Marly

Adjoint à l’aménagement du territoire, urbanisme, logement

Un plan logements pour garder les enfants au pays

À Lège-Cap Ferret, comme dans de nombreuses communes du littoral aquitain, les prix du fonciers s’envolent. Or, pour appliquer sa politique volontariste en matière de logements, la municipalité doit rester maîtresse de son foncier. C’est pourquoi nous acquérons des parcelles stratégiques, dès que nous le pouvons

Blandine Caulier

Adjointe à la vie scolaire et à la jeunesse

Nous créons la Maison des ados qui manquait à la Presqu’île

Nous veillons chaque jour à l’épanouissement et au bien être des enfants, en investissant dans nos 4 écoles et en créant de nouvelles structures, comme l’accueil périscolaire de Lège ou la future Maison des Jeunes.

Marie Delmas Guiraut

Adjointe aux affaires sociales et solidarité, petite enfance

Plus que jamais aux côtés des plus fragiles

Les crises à répétition qui ont marqué ce début de mandat ont aussi renforcé notre engagement. La municipalité, à travers le CCAS, a accentué son soutien envers les plus fragiles : nous avons distribué davantage d’aides à plus de bénéficiaires que prévus, toutes générations confondues. Nous avons également veillé à entretenir et resserrer le lien social.

Philippe de Gonneville

Maire de Lège-Cap Ferret

Diminuer le trafic, c’est possible et nous nous y employons

La Presqu’ île est régulièrement bloquée par le trafic routier en saison. L’été, ce ne sont pas moins de 22 500 véhicules jour qui entrent sur la commune. Si nous diminuons de 15 à 20 % ce flot, le trafic restera dense, mais plus fluide. Avant d’envisager une limitation de l’accès à notre commune, il existe des solutions pour la désengorger. C’est la raison pour laquelle, depuis trois ans, nous avons engagé un travail de fond, en lançant une étude locale des mobilités, en renforçant les voies vertes et les liaisons douces entre les villages et en travaillant main dans la main avec la COBAN sur un futur réseau de transport en commun qui, dès 2024, proposera une alternative au tout voiture, toute l’année.

Laëtitia Guignard

1re Adjointe aux finances, à l’administration générale, à la démocratie participative et à la vie économique.

De nouveaux services devenus incontournables

Dans un contexte social et économique tendu, nous continuons d’assurer au quotidien un service public de haute qualité, accessible et proche des habitants. Nous avons créé une série de nouveaux services qui aident nos concitoyens dans leurs démarches administratives et facilitent leur vie quotidienne.

Evelyne Dupuy

Adjointe à la sécurité et au domaine public

Plus d’hommes et plus de moyens pour votre sécurité et votre tranquillité

La sécurité est la première des libertés. Nous avons renforcé l’ensemble des moyens humains et matériels alloués à la police municipale, pour lui permettre d’être encore plus présente sur le terrain, toute l’année. Au quotidien, nous agissons pour apaiser les vitesses et les conflits entre citoyens.

Luc Arsonneaud

Conseiller municipal délégué aux  risques naturels majeurs

Innover pour mieux protéger

En réponse aux incendies de l’été 2022, nous avons mis en place des mesures concrètes et inédites, avec les acteurs publics et les riverains, pour mieux prévenir le risque, alerter la population, faciliter le travail des secours et anticiper une éventuelle évacuation.

Alain Pinchedez

Adjoint aux sports, à la vie associative et aux personnes porteuses de handicap

Soutenir les associations coûte que coûte

Les clubs et associations sont les piliers de notre vie locale, ils irriguent toutes les générations et tous les villages. Nous les soutenons humainement, matériellement et financièrement, pour leurs grands projets et leur quotidien. Nous avons aussi œuvré pour renforcer les échanges entre bénévoles

Alain Bordeloup

Adjoint aux affaires culturelles et aux animations

Rassembler les générations autour de la culture et de la convivialité

La culture et les animations rassemblent nos concitoyens, au-delà de leur âge ou de leurs sensibilités. Notre priorité est d’assurer l’accès à une culture de qualité pour tous, à travers nos grands événements, nos temps forts et nos enseignements artistiques et de proposer des temps de convivialité toute l’année.

Catherine Guillerm

Adjointe à l’environnement, Développement Durable, agenda 21

L’environnement est au coeur de toutes nos actions

Nous vivons sur un territoire aussi exceptionnel que fragile. La Ville intègre systématiquement les préoccupations environnementales et paysagères dans ses décisions. Nous privilégions la sobriété, la qualité et l’authenticité dans nos choix d’aménagements, de plantations ou de gestion des espaces naturels.

Thierry Sanz

Adjoint délégué aux travaux et services techniques, VRD et bâtiments

Le mot d’ordre du Maire « stop goudron » est appliqué à la lettre.

Nous avons testé différents revêtements perméables et innovants, pour les trottoirs, les voies vertes, et les stationnements, au cœur des différents villages.

Jean Castaignède

Conseiller municipal à l’ostréiculture et aux affaires maritimes

Mobiliser nos partenaires pour nettoyer l’Estran

Le nettoyage des friches ostréicoles sur tout l’Estran et le recyclage des épaves étaient très attendus. Nous travaillons main dans la main avec les professionnels de la mer et l’État, pour que l’Estran reste un espace partagé, préservé et apaisé.

Nathalie Heitz

Conseillère municipale déléguée aux marchés

Le commerce de proximité, un trésor à préserver

En période de crise sanitaire puis de tension économique, les marchés municipaux doivent rester des lieux d’achat et de rencontre. Avec des périodes d’ouverture élargies et des investissements matériels, nous préservons comme un trésor cette économie de proximité qui dynamise nos villages.

Véronique Germain

Conseillère municipale déléguée au tourisme

Notre objectif : l’aménagement durable de la station

Le tourisme fait partie de l’ADN de notre commune. Pour le conserver et évoluer sereinement face aux nouveaux enjeux soulevés par l’hyper attractivité de la Presqu’ île en saison, nous veillons à réconcilier les visiteurs et les habitants, et nous imaginons la station de 2040 : une presqu’île accueillante, préservée et ouverte, sous réserve que l’on respecte son authenticité.

Laetitia Guignard

1ère adjointe aux finances, à l’administration générale, à la démocratie participative et à la vie économique

Nous avons initié une nouvelle relation entre élus et citoyens

La Ville a initié une politique inédite de démocratie participative pour ajuster les politiques publiques au plus près des citoyens, transformer et fortifier le lien social, mais aussi renouveler la démocratie. Nous travaillons avec les citoyens sur différentes échelles de projets et de territoire, pour enrichir nos décisions et mieux partager l’action publique.