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- Le Mur de l’Atlantique
Nombreux sont les vestiges du mur de l’Atlantique sur la commune de Lège-Cap Ferret. Plusieurs lignes de blockhaus aux différentes fonctions sont visibles sur les plages et quelques-uns, moins connus, dans les terres.
LE MUR DE L’ATLANTIQUE
Historique
En juin 1940 la France métropolitaine est divisée en deux par une ligne de démarcation : la zone occupée et la zone libre. Pour les Allemands, le Bassin d’Arcachon constitue une zone sensible. Fin juin, un premier détachement allemand arrive à Arcachon. Dès le lendemain l’occupation commence pour s’étendre progressivement à toutes les communes du Bassin.
Au cours de l’été 1940, les passes sont fermées et étroitement surveillées. En août 1941, les communes du Bassin passent même en « zone interdite ».
Le 23 mars 1942, la directive n° 40 donnait naissance au Mur de l’Atlantique et, dès le mois d’août, pour réaliser les travaux exigés par Hitler, l’Organisation Todt fait appel à de la main d’œuvre locale réquisitionnée.
Casemates de tir, Poste de direction de tir avec télémètre, soutes à munitions, abris avec cloche blindée d’observation autant de fonctions que de blockhaus…
Pour découvrir le Mur de l’Atlantique: cliquez ici
LE BLOCKHAUS AU PIED DU PHARE
Dans l’enceinte du parc du Phare du Cap Ferret, le blockhaus Ar36 est en pleine rénovation.
Ce blockhaus de casernement, de type 622, a été construit en 1943 pour abriter les troupes de la Kriegmarine au pied du phare. Sa façade est peinte en trompe l’œil et une cabane en bois est construite sur le toit pour compléter le camouflage.
Désormais seul témoin de cette période, ce bunker a été désensablé au cours de l’hiver 2010 pour devenir un support pédagogique.
Aujourd’hui, la Mairie de Lège-Cap Ferret et l’Association GRAMASA unissent leur savoir pour remettre le blockhaus en état, tel que sous l’occupation, il y a 70 ans.
Pour plus d’informations: Site de GRAMASA